Après sept ans de travail, de démarches et d’attente, la construction de 90 logements sociaux annoncée rue Saint-Jacques à Granby a finalement été lancée en début de semaine. Un point de presse marquera officiellement le début des travaux la semaine prochaine. Mais le site est déjà animé par le va-et-vient des camions et le travail de la pelle excavatrice.

«Le début des travaux vient enlever mon seul regret du premier mandat, qui était de ne pas avoir pu concrétiser ce projet-là», s’est réjoui mardi le maire de Granby, Pascal Bonin.

Celui-ci affirme avoir fait preuve «d’acharnement» afin que le projet se réalise. Le conseiller municipal responsable du développement social et communautaire à la Ville, aussi président de l’Office d’habitation Haute-Yamaska-Rouville, Robert Riel, s’est montré tout aussi déterminé que lui, ajoute-t-il.

«On voit avec la crise du logement et le taux d’inoccupation tellement faible dans notre ville que ce genre de projet-là est important», souligne Pascal Bonin.

Les 90 logements seront répartis dans deux immeubles sur le vaste terrain de la rue Saint-Jacques qui s’étire, à l’arrière, jusqu’aux limites des propriétés de la rue Notre-Dame. L’un des immeubles comptera 16 logements pour les familles et l’autre 74 logis pour les personnes seules.

Un contrat de construction de 13,9 millions $ a été confié à l’entreprise Tijaro de Coaticook, au terme d’un appel d’offres.

Participation de la Ville

Le projet de la rue Saint-Jacques a rencontré différents écueils sur sa route, au fil des ans. Les coûts ont notamment explosé, de sorte que la Ville de Granby a accepté de revoir sa participation à la hausse l’an dernier, soit à 5 millions $.

L’administration municipale a aussi défrayé 1 million $ pour l’acquisition du terrain de la rue Saint-Jacques et assumé les coûts de démolition des immeubles qui y avaient pignon sur rue.

«Ça n’a pas été facile, mais là, je suis tellement heureux. Je suis aussi bien content que le conseil municipal nous ait appuyés dans ce projet-là. C’est une bonne nouvelle», a pour sa part lancé Robert Riel mardi.

Environ 80 % des logements seront subventionnés et entreront dans la catégorie des logements sociaux. Les autres seront des logements dits «abordables», a-t-il déjà été précisé. La majorité du projet est financée par la Société d’habitation du Québec.